Bonjour, est-ce que ce serai possible d'avoir une définition précise de la violence interne et externe car c'est pas trés clair. Merci
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jeanmarietuboeuf
19 mars 2017
Bonjour,
C’est vrai qu’il s’agit d’une question pertinente dans la mesure où la réponse est à la fois simple, si on se contente de la définition classique, est presque infini dès qu’on y fait entrer des éléments tels que les connaissances actuelles des risques psycho-sociaux ou le vécus individuel et subjectif de la victime.
De façon générale, on définit la violence externe comme étant faite par des personnes externes à l’institution et la violence interne par des personnes appartenant à l’institution.
Les violences internes étant adressées aux autres personnes de l’institution (sinon il s’agit de maltraitance) alors que les violences externes peuvent être aussi bien adresse au personnel de l’institution qu’à des personnes qui ne sont pas de l’institution mais qui ont lieu dans le cadre d’activité de cette institution. Sinon on parle de violence urbaine ou sociale.
Donc le terme d’interne ou externe concerne, en fait, l’origine de l’agresseur par rapport à l’institution.
A l’hôpital on considère généralement comme :
- violence externe celle qui provient des patients ou des accompagnants à l’encontre du personnel ou des autres patients.
- violence interne celle qui proviendrait de collèges ou la hiérarchie sur du personnel de l’institution.
Par contre, les recherches récentes faite au sujet des risques « psycho-sociaux » et en particulier sur le « burn-out », montre que la violence interne n’est pas forcément le fait de personne mais aussi d’organisation du travail, de mode de management au sens où il met en jeu et même de politiques économiques ou de soins. Elle fait également intervenir des faits de violence directe (dévalorisation par exemple) mais aussi des violences symboliques (mise au placard, absence de parole…). On voit donc que la définition devient beaucoup plus large et est ouverte au débat.
De la même manière, la violence externe peut être le fait de personnes autres que les patients (ou accompagnants) mais de personnes complètement extérieur à l’institution. La presse parle souvent des agressions faites au personnel de soin lors d’interventions dans certaine citée. Mais il peut aussi s’agir d’agressions (physique ou de vol par exemple) faites par des personnes totalement extérieures à l’hôpital, contre le personnel ou des patients, mais qui s’introduisent pour commettre leur délit. Là encore la limite entre violence externe et urbaine peut être sujette à discussion. Pour ma part je considère ces dernières comme des violences externes, et non urbaines, dans la mesure où l’hôpital est responsable de la sécurité de son personnel et ses utilisateurs.
J’espère avoir répondu en partie à ta question même si la réponse ouvre à débat. L�Z��Ԉ
Bonjour,
C’est vrai qu’il s’agit d’une question pertinente dans la mesure où la réponse est à la fois simple, si on se contente de la définition classique, est presque infini dès qu’on y fait entrer des éléments tels que les connaissances actuelles des risques psycho-sociaux ou le vécus individuel et subjectif de la victime.
De façon générale, on définit la violence externe comme étant faite par des personnes externes à l’institution et la violence interne par des personnes appartenant à l’institution.
Les violences internes étant adressées aux autres personnes de l’institution (sinon il s’agit de maltraitance) alors que les violences externes peuvent être aussi bien adresse au personnel de l’institution qu’à des personnes qui ne sont pas de l’institution mais qui ont lieu dans le cadre d’activité de cette institution. Sinon on parle de violence urbaine ou sociale.
Donc le terme d’interne ou externe concerne, en fait, l’origine de l’agresseur par rapport à l’institution.
A l’hôpital on considère généralement comme :
- violence externe celle qui provient des patients ou des accompagnants à l’encontre du personnel ou des autres patients.
- violence interne celle qui proviendrait de collèges ou la hiérarchie sur du personnel de l’institution.
Par contre, les recherches récentes faite au sujet des risques « psycho-sociaux » et en particulier sur le « burn-out », montre que la violence interne n’est pas forcément le fait de personne mais aussi d’organisation du travail, de mode de management au sens où il met en jeu et même de politiques économiques ou de soins. Elle fait également intervenir des faits de violence directe (dévalorisation par exemple) mais aussi des violences symboliques (mise au placard, absence de parole…). On voit donc que la définition devient beaucoup plus large et est ouverte au débat.
De la même manière, la violence externe peut être le fait de personnes autres que les patients (ou accompagnants) mais de personnes complètement extérieur à l’institution. La presse parle souvent des agressions faites au personnel de soin lors d’interventions dans certaine citée. Mais il peut aussi s’agir d’agressions (physique ou de vol par exemple) faites par des personnes totalement extérieures à l’hôpital, contre le personnel ou des patients, mais qui s’introduisent pour commettre leur délit. Là encore la limite entre violence externe et urbaine peut être sujette à discussion. Pour ma part je considère ces dernières comme des violences externes, et non urbaines, dans la mesure où l’hôpital est responsable de la sécurité de son personnel et ses utilisateurs.
J’espère avoir répondu en partie à ta question même si la réponse ouvre à débat. L�Z��Ԉ